• Et nous voila arrivé sur une de ces petites îles paradisiaque au nord de Cuba dans l'Atlantique. Réserve mondiale de la biosphère, Cayos Santa Maria. La plupart de ces îlots sont reliés à l'île principale par des digues de plusieurs dizaines de kilomètres. Longtemps interdites aux cubains, l'accès est toujours réglementé. L'état cubain a fait construire en association avec des groupes étrangers, des complexes hôteliers démesurés "all inclusive". Un mélange de Pierre et Vacances et Club Méditerrannée. Pour rappel, il y a 25 ans, chute de l'URSS? L'aide dont bénéficiait Cuba disparait et c'est la famine. Pour apporter des devises, il faut amener les touristes. On construit donc des usines à touristes qui débarquent pour la majorité du Canada.

    La mer est paradisiaque (aux méduses près), le sables est clair. Les mojitos sont bons et à volonté. Nous y avons passé deux petites journées, c'était bien. Après je me serai ennuyé. J'ai marché sur la plage sur une douzaine de kilomètres (sur 17) avec en ligne de mire les quelques pélicans qui patrouillaient.

    A la télé il y avait des chaînes québécoises. Quatre mois après avoir quitté le Canada, je me retrouvais  au Québec. Les premières neiges étaient déjà tombées.

    Cayos Santa MariaCayos Santa MariaCayos Santa MariaCayos Santa MariaCayos Santa MariaCayos Santa MariaCayos Santa MariaCayos Santa MariaCayos Santa MariaCayos Santa Maria

    En retournant vers La Havane, nous reprenons la digue qui traverse la mangrove.

    Cayos Santa MariaCayos Santa Maria

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    Hotel Playa Cayo Santa Maria Las Dunas 5  Cayo Santa Maria, 50100, Cuba 

    Complexe hôtelier All incusiv. Très belle plage

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  • Il y a beaucoup de monde le long des routes, beaucoup de monde qui marche.Si le bœufs servent encore d'attelage, le cheval est très largement utilisés pour se déplacer. Lorsqu'on circule, on constate que nombre de cubains sont amassés aux arrêts d'autobus pendant que d'autres font du stop pour aller travailler. Les  autocars pour touristes, sont chinois, modernes et climatisés. Les bus pour les cubains sont vétustes quand il y a des bus. Ce ne sont parfois que des sortes de bétaillères.

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    Le train est lui aussi vieillot. Les cubains ont réinventé la micheline des années cinquante en bricolant des autobus pour les mettre sur les rails.

    Comme dans toutes les grandes villes, il y a pas mal de taxi vélo. Et il y a aussi les coco taxi

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    Mais évidemment ce qui attire l'œil, c'est le parc automobile si particulier et unique au monde.

    Les véhicules les plus récents sont des voitures françaises, allemandes, coréennes. Il y en a mais peu. Les cubains peuvent maintenant en acheter. Mais à plus de 200 000 euros le véhicule avec un salaire de 35 euros mensuel...C'est donc surtout l'état qui achète et les étranger qui importent des véhicules. On trouve aussi des marques chinoises.

    Une grande partie du parc est constitué de Lada et Mosckovitch qui remonte à la période soviétique. 60 000 voitures dont le plus récente ont 25 ans roulent encore.

    Enfin il a 60 000 voitures américaines dont les plus récentes ont 60 ans. Après le triomphe de la révolution et l'embargo américain, le parc s'est figé. Les cubains maintiennent depuis cette époque des voitures qui sont aujourd'hui classées. Combien de kilomètres au compteur, on ne sait pas car la plupart n'ont plus de compteurs, ni d'indicateurs de vitesse. Mais elles ont des lecteurs mp3.  Les moteurs sont rarement d'origine. Pendant longtemps ce sont les seules voitures qu'ont pu acheter les cubains. Aujourd'hui elles équipent les taxis.

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  • Une petite aparté avant de revenir vers La Havane. Pour voir les oiseaux du voyage il suffit d'aller sur la section oiseaux et de chercher les drapeaux cubains. Mais celui que nous avons vraiment vu partout, en ville, au bord de la mer, à la campagne, à la montagne et en quantité c'est l'Urubu à Tête Rouge. Les derniers que j'avais vu survolaient Ottawa. Ils avait fait 3000 kilomètres pour passer l'été. Ici, à Cuba ce ne sont pas quelques uns mais des centaines qui tournoient et cherchent leur nourriture à base de charogne. J'avoue ne pas savoir ce qu'ils trouvent, car il n'y a pas de grands mammifères, peu de troupeaux et nous pas vu non plus de lapins. Peut-être vers des décharges, mais nous n'en avons pas vu non plus. Ils sont peu farouches et dorment comme nos pigeons sur des arbres tout près des habitations. Le nom anglais est Turkey Vulture, car ce grand vautour ressemble lorsqu'il est posé à un dindon. Il est apparenté aux cigognes (et non aux vautours d'Europe), endémique du continent américain et finalement le seul vautour d'Amérique du Nord.

    Cuba Urubu RoiCuba Urubu RoiCuba Urubu RoiCuba Urubu RoiCuba Urubu RoiCuba Urubu RoiCuba Urubu RoiCuba Urubu Roi

     

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