• Avant de revenir aux châteaux royaux, un petit détour par un monument unique. Le château de Villandry. Le château en lui-même, n'est pas le plus beau et il n'a pas le prestige d'Amboise ou Chenonceau. Mais il a un jardin extraordinaire ou plutôt dans le style renaissance. Le château, considéré comme l'un des derniers de style renaissance a, au fil des propriétaires été modernisé.  On a gommé tout le style renaissance, jugé démodé et passé au style provençal. Au début du XXème siècle les propriétaires et riches héritiers de l'acier américain ont entrepris la restauration dans le style renaissance. Contrairement aux châteaux royaux, il a pratiquement toujours été habité. Là encore les différents occupants ont modernisé l'intérieur. Seule la cuisine est restée renaissance.

    VillandryVillandryVillandryVillandryVillandry

    Mais Villandry est visité par des milliers de visiteurs pour ses jardins. Il ne s'agit pas des jardins originaux. Car le parc avait été transformé en jardin à l'anglaise et qu'on ignore tout des jardins au temps de la renaissance. Donc ces derniers ont été imaginés de toute pièce sur la base de documents historiques.

    Les parties les plus notables sont le potager et le jardin d'ornement.

    Le potager, situé près des écuries pour le fumier est constitué de carrés de buis délimitant des parcelles. Les légumes sont plantés géométriquement avec une recherche des couleurs de façon à créer un damier multicolore. Les couleurs sont parait-il très belles en septembre. De plus le château n'ayant pas le droit de vendre ou donner sa production, les visiteurs sont invité à se servir lors des récoltes.

    VillandryVillandryVillandryVillandryVillandry

    Le jardin d'ornement près du château constitué de motifs géométriques représente les diverses phases de l'amour. Comme la fresque de Saint-Hubert à Amboise, on communiquait beaucoup par symboles car l'illettrisme était la norme.  Sur les photos on distingue les cœurs de l'amour tendre, puis des formes évoquant la passion et la danse. L'amour volage est illustré par des formes de cuisses ouvertes et des cornes de cocu. Il précède le tragique de l'amour avec des lames d'épées et du rouge sang.

    VillandryVillandry

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Contrairement à Chinon à quelques kilomètres de  là, Azay le Rideau n'a plus rien de médiéval. C'est un château harmonieusement posé sur l'eau au milieu d'un parc à l'anglaise fait pour le plaisir des yeux. Pour les visiteurs qui se présentent actuellement le plaisir des yeux est profondément gâché par les échafaudages. Azay le Rideau est en rénovation/restauration pour de longs mois. C'est donc une visite un peu amputée que l'on fait actuellement.

     

    Azay le RideauAzay le RideauAzay le Rideau

    Le toit étant en partie enlevé, les poutres sont particulièrement visibles. C'est un avantage.

    Le château est joliment meublé. Même si ce n'est pas un château royal, il possède ses appartement destinés au visite du souverain. Il faut bien que le roi se loge entre deux déménagements de sa cour. Le château est dédié à François premier, mais je n'ai pas vu de traces de son passage.

    Azay le RideauAzay le RideauAzay le RideauAzay le RideauAzay le RideauAzay le Rideau

    Azay le RideauAzay le RideauAzay le Rideau

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Chenonceau: Encore un château qui n'est pas sur la Loire, mais vraiment sur le Cher puisque c'est un château pont. C'est sans doute l'un des plus originaux et l'un des plus beau. A l'origine un petit (?) château sur les bord du Cher acheté par François premier qui ne s'en occupa nullement, préoccupé par Chambord, même s'il y dormit. A sa mort le château devint rapidement la propriété de Diane de Poitiers qui fit construire le pont. Catherine de Médicis s'empara du bien. Elle  y fit de grandes réceptions et de nombreux embellissements. Puis Louise de Lorraine hérite du bien et y traine son deuil. Marie de Luxembourg enfin est la quatrième des drôles de dame. Elle commence les restaurations de Chenonceau très dégradé par le manque d'argent de ses différents propriétaires. Ce sont les quatre femmes qui ont le plus marqué Chenonceau, chacune y ayant apporté de nouvelles améliorations. Après la Renaissance le château passa dans le domaine privé jusqu'à nos jours.

    Il servit d'hôpital militaire pendant le première guerre mondiale dans la grande galerie. Pendant la deuxième guerre mondiale, il servit de passage entre la zone occupée et la zone libre puisque la ligne de  démarcation passait au milieu du Cher.

    Aujourd'hui des milliers de visiteurs admirent ce chef d'œuvre. Mais une fois de plus, je n'ai pas vu  beaucoup de monde.

    ChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceau

    L'aile sud abrite les communs et les chambres. Le reste s'articule autour de la grande galerie sur deux étages. On constate immédiatement que ce château, loin des donjons médiévaux n'est conçu que pour l'apparat et les fêtes.

    ChenonceauChenonceauChenonceauChenonceau

    ChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceauChenonceau

     

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique