De notre base de Frangokastello nous prenons la route pour Hora Sfakion. La météo est moyenne. Un vent du nord descend de la montagne et envoie même quelques gouttes de pluies. De gros nuages recouvrent les sommets. Malgré cela, il fait toujours aussi chaud.

Frangokastello est sur une des rares zônes plates de la côte. C'est un paysage un peu désolé. On y trouve surtout des tavernes et des hôtels. L'avantage est de n'avoir personne sur la plage.

L'endroit abrite un fort vénitien, à la "désert des tartares".

 Nous prenons le bateau à Hora Sfakion. Le petit port qui a permis l'évacuation des troupes alliées pendant la dernière guerre mondiale a bien changé depuis ma visite en 1979 au cours de laquelle nous avions eu maille à partir avec la police touristique.

Loutro est un village coincé entre mer et montagne. Il n'est accessible que depuis la mer ou à pied. Il est parcouru par un passage qui fait le tour du port soit environ 300 mètres et par une ruelle en deuxième plan qui doit faire moins de 100 mètres. Autant dire qu'on en a vite fait le tour. Néanmoins, le village a un charme certain. On y retrouve des couleurs cycladiques: le blanc et le bleu. La mer est cristalline.

Loutro

Attention, le bateau du retour n'est pas forcément le même qu'à l'aller et ne part n'y n'arrive au même endroit...

Nous quittons Frangokastello pour rejoindre la côte nord à Kakiviani. Le temps est très venteux et les nuages sont à nouveau présents dès que nous arrivons sur le versant nord. La route qui relie Hora Sfakion à La Canée est excellente. La Grèce à fait de gros efforts sur les routes. Globalement elles sont toutes en très bon état et "neuve".  Parfois dans les villages, cela reste étroit. Bien sûr nous avons aussi pris quelques pistes en dehors des axes principaux. Le modernisme se manifeste aussi par les éoliennes qui couronnent nombre de crêtes et les panneaux solaires qui couvrent certains coteaux. Le parc automobile est plutôt récent. Evidemment, on utilise toujours la bande d'arrêt d'urgence comme voie pour les véhicules lents, mais on y trouve plus des paysans sur leur âne se rendant au marché ou revenant des champs. Finalement le plus gros danger est de rencontrer une chèvre. Ces dernières sont omniprésentes et ne respectent pas les règles internationales de circulation.

Après avoir pris possession de notre appartement de Kaliviani, mangé et fait la sieste (comme d'habitude), nous avons été à la plage de Fallasarna qui est l'une des plus belles de la région. La plage est à 15 mn de Kaliviani à travers les oliviers. La plage est effectivement très belle. Le sable n'est plus noir ou gris mais blond. Point de rochers dans l'eau. Que du bonheur, si ce n'était le vent qui fait voler les sable.

****************************Hébergement**********************************

Olive Tree Kaliviani Village Kissamos Chania, Crete Tel.: +30 28220 22092 

http://www.olivetree.gr/contact-us

Grand appartement. Coqs et chiens un peu bruyants le matin.

 Nous sommes partis de bon matin (presque) à nouveau vers le sud. Dans l'extrême sud ouest de la Crète, vers Elafonissi.

Pour y aller deux routes depuis la côte nord. Nous y allons par la route côtière. Sur les premiers kilomètres cette route offre des vues de toute beauté. Cependant cela ne dure pas car la route s'enfonce rapidement dans la montagne. Nous avons vu sur la côte sud des paysages aussi beaux. Tout compte fait, je ne recommande pas cette route qui est beaucoup plus longue. Préférez donc la route intérieure que nous prendrons au retour.

 Juste avant d'arriver à Elafonissi, nous faisons un crochet vers le monastère Chryssoskalitissa. Encore un emplacement exceptionnel.

 Elafonissi est une plage aux allures de lagon. Un lieu unique: sable blanc et rose, très peu de fond et eau très claire. Cette plage attire des centaines de touristes tous les jours malgré son isolement. Pour ne pas avoir trop de monde, il faut arriver tôt. Nous sommes repartis à 13h et là c'était très plein, car les tours opérateurs ont mis cette plage à leur programme et ils déversent leurs cars entiers.

Au plus près du parking (places à l'ombre si on arrive tôt), toute l'animation des plages et beaucoup de monde. Il faut aller vers une île que l'on gagne  à gué et aller au delà des première criques pour être enfin presque seuls. A Elafonissi, on ne nage pas vraiment (mais on peut  plus loin tellement l'eau est calme). On marche sur l'eau car il n'y a pas de fond sur des dizaines de mètres t on se fait photographier, tellement le paysage est surprenant.

Un endroit exceptionnel