-
Par criscus le 21 Juillet 2013 à 21:44
Toujours à partir de Kaliviani, nous prenons le bateau pour aller au lagon de Balos. Nous avons déjà fait de la piste sans casse et je ne préfère pas tenter le diable. D'autant que la piste n'a pas un bonne réputation sans 4x4. Ce qui nous retient aussi c'est la remontée depuis la plage, car n'oublions pas il fait très chaud.
Le bateau a donc l'avantage d'éviter cela. Il a l'inconvénient de ne pas permettre la vue d'en haut et de nous figer dans des horaires stricts. Mais une balade en bateau est toujours agréable, d'autant que depuis deux jours, il n'y a plus de vent.
Pour ceux qui voudraient faire la croisière, essayez de vous garer sur le port, de récupérer des coupons de réductions auparavant et d'avoir un petit bateau. Plusieurs bateaux de la même compagnie partent à des intervalles réguliers. Le débarquement du grand bateau est beaucoup plus long et au regard de la foule, il y a rapidement saturation de la plage.
Nous avons d'abord fait une halte sur l'île de Gramvousa. Ancien repaire de corsaires, puis lieu de la résistance crétoise, elle est couronnée par un fort vénitien. Pour notre part nous apprécions la plage et son eau très claire.
Le bateau nous emmène ensuite au lagon de Balos. Le débarquement se fait par des chaloupes. Une langue de sable constitue la presqu'île. D'un côté on retrouve des fonds clairs comme à Elafonissi. Mais cela fait plus pataugeoire et cela ne s'arrange pas avec la foule. De l'autre une plage, avec encore du sable rose et un accès un peu pénible avec les rochers affleurants.
Mais ce qui est extraordinaire, c'est la couleur de l'eau avec ses nuances de bleu (turquoise, marine) et de vert turquoise. Les falaises font des reflets ocres qui jouent dans le soleil. Tout comme à Elafonissi, les photos rendent très mal de la beauté du lieu. Pour ma part je me souvient du lac Maligne au Canada et de son eau irréelle et des eaux norvégiennes avec de telle couleurs. Mais pas sur une telle surface.
Sur le plage la foule amenée par les bateaux est dense comme sur la Côte d'Azur (on se demande d'ailleurs pourquoi certains 4x4 arrivent à le même heure que les bateaux). Mais le spectacle est en mer.
Le soir, comme tous les jours depuis que nous sommes ici, nous allons à la plage de Falassarna. Depuis notre départ d'Héraklion, nous avons été chaque jour à la plage en fin de journée avans le coucher du soleil. Demain nous partons à Hania (La Canée) et cette habitude va sans doute s'arréter d'autant que c'est notre dernière étape avant de rentrer en France.
votre commentaire -
Par criscus le 24 Juillet 2013 à 15:15
A partir de Hania, nous allons sur la péninsule d'Akrotiri au monastère d'Agia Triada (Sainte Trinité). La péninsule d'Akrotiri sépare Hania de Souda. Souda abrite un golfe profond assez fermé pour qu'y soit installée une des plus grandes bases navales de l'Otan. C'est aussi là que sont situés l'aéroport de Hania et une base aérienne grecque.
Pourtant loin de ces émanations du vingtième siècle sont accrochés sur ce bloc rocheux, depuis des centaines d'années des monastères. Malheureusement en raison des heures d'ouverture, nous n'avons pu en visiter qu'un seul: Agia Triada.
Situé à moins de cinq kilomètres des pistes, le hurlement des réacteurs des F16 et le vrombrissement plus discret des jets résonnent quand on sort de la voiture. Passé le portail du monastère, tout cela disparait et un grand calme règne. Les murs patinés et ocres abritent un jardin fleuri aux senteurs méditerranéennes. Le monastère a été construit au XVII ème siècle par deux moines vénitiens de l'église bysantine. Un petit musée abrite des livres anciens une collection d'icônes portables dont un Saint Jean du XVème siècle.
********************************Hébergement******************************************
PENSION THERESA 8, Angelou street Old Venetian Harbour 73131 Chania Crete Greece Tel: 0030-28210-92798
Cuisine commune et terrasse sur le vieux port. Ingrédients à disposition
2 commentaires -
Par criscus le 29 Juillet 2013 à 21:11
Hania (Chania, La Canée) est notre dernière étape.
La ville historique est comme Héraklion et Réthymnon articulée autour de son port vénitien. Hania a été minoenne, grecque, byzantine, arabe, vénitienne, turque avant de redevenir grecque. Ce mélange de cultures se retrouve dans l'architecture des bâtiments. L'ensemble est plutôt pas mal, mais toute la vieille ville est destinée uniquement au tourisme. Ce ne sont que restaurants, boutiques et autres spa fish.
Le port vénitien de Hania a pour caractéristique de ne pas avoir de bateaux. Ces derniers ne viennent que pour embarquer les touristes pour des mini-croisières. La raison en est que les quais sont très bas et dès que la mer bouge un peu, ils sont bien arrosés par les vagues. La crainte est que les bateaux soient projetés hors de l'eau.
La mosquée des Janissaires est le symbole de la ville. Elle abrite aujourd'hui des créateurs d'art. A la nuit tombée des concerts sont organisés à l'extérieur. Ici nous n'avons pas un appartement mais une chambre d'hôtel classique ou presque. Nous disposons en effet d'une cuisine collective sur la terrasse face à la mosquée.
La cathédrale orthodoxe
Minarets
Boutiques et artisans. En réalité, il n'y a presque plus d'artisans. Les cuirs sont travaillés dans le nord de la Grèce.
Le marché couvert, le seul de la Crète, sur un plan de celui de Marseille (je ne sais pas où il est à Marseille) et lui aussi tourné vers le tourisme. Attention à regarder l'origine des produits. Ainsi la cannelle vient d'Indonésie (d'où l'intérêt de lire le grec). Comme à Héraklion les épices sont dans sachets.. Ce qui reste ce sont les plats des restaurants et les excellentes pâtisseries.
En direct du port
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique