• La Havane, son architecture figée d'un autre temps, la lumière du soleil sur les murs décrépis et le Malecon. Le Malecon est une jetée qui coure le long de la côte sur 7 kilomètres. Pas de plage, à cet endroit, pas de corniche non plus,directement l'océan séparé de la côte par un mur dérisoire. Lorsque nous sommes arrivés, l'océan Atlantique était très creusé et de très grosses vagues partaient à l'assaut de La Havane. Le Malecon était fermé. Seuls quelques téméraires osaient s'aventurer le long du muret. Un jour la mer montera assez pour envahir le Malecon. Le surnom de cette promenade est le "grand sofa". Car toute La Havane vient s'y assoir. Dès que le temps le permet les habitants viennent là pour pêcher, se promener, discuter, jouer e la guitare. La nuit l'avenue n'est guère éclairée. Nos sommes bien loin d'une Croisette. Mais cette obscurité est propice aux amoureux dit-on. Le jour la circulation est très faible et pourtant le Malecon est un moyen rapide pour aller d'un quartier à l'autre de la ville.

    Le film Retour à Ithaque a été tourné sur le toit d'un immeuble à l'entrée du Malecon. Le film évoque l'histoire récente de Cuba, notamment la période Spéciale et difficultés actuelles de la population.Remarquez l'absence de circulation. Les bruits de la villes ne sont pas ceux des moteurs.

    Alors le Malecon, nous l'avons parcouru en car, mais aussi en décapotable américaine. Quelle expérience. Nous étions seuls sur le boulevards. D'un côté l'océan, de l'autre La Havane , décor d'un film post catastrophe.

    MaleconMaleconMaleconMalecon

    MaleconMaleconMaleconMalecon

    MaleconMalecon

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Il y a beaucoup de monde le long des routes, beaucoup de monde qui marche.Si le bœufs servent encore d'attelage, le cheval est très largement utilisés pour se déplacer. Lorsqu'on circule, on constate que nombre de cubains sont amassés aux arrêts d'autobus pendant que d'autres font du stop pour aller travailler. Les  autocars pour touristes, sont chinois, modernes et climatisés. Les bus pour les cubains sont vétustes quand il y a des bus. Ce ne sont parfois que des sortes de bétaillères.

    Circuler à CubaCirculer à Cuba

    Le train est lui aussi vieillot. Les cubains ont réinventé la micheline des années cinquante en bricolant des autobus pour les mettre sur les rails.

    Comme dans toutes les grandes villes, il y a pas mal de taxi vélo. Et il y a aussi les coco taxi

    Circuler à CubaCirculer à Cuba

    Mais évidemment ce qui attire l'œil, c'est le parc automobile si particulier et unique au monde.

    Les véhicules les plus récents sont des voitures françaises, allemandes, coréennes. Il y en a mais peu. Les cubains peuvent maintenant en acheter. Mais à plus de 200 000 euros le véhicule avec un salaire de 35 euros mensuel...C'est donc surtout l'état qui achète et les étranger qui importent des véhicules. On trouve aussi des marques chinoises.

    Une grande partie du parc est constitué de Lada et Mosckovitch qui remonte à la période soviétique. 60 000 voitures dont le plus récente ont 25 ans roulent encore.

    Enfin il a 60 000 voitures américaines dont les plus récentes ont 60 ans. Après le triomphe de la révolution et l'embargo américain, le parc s'est figé. Les cubains maintiennent depuis cette époque des voitures qui sont aujourd'hui classées. Combien de kilomètres au compteur, on ne sait pas car la plupart n'ont plus de compteurs, ni d'indicateurs de vitesse. Mais elles ont des lecteurs mp3.  Les moteurs sont rarement d'origine. Pendant longtemps ce sont les seules voitures qu'ont pu acheter les cubains. Aujourd'hui elles équipent les taxis.

    Circuler à CubaCirculer à CubaCirculer à CubaCirculer à Cuba

    Circuler à CubaCirculer à Cuba

    Circuler à CubaCirculer à CubaCirculer à CubaCirculer à Cuba

    Circuler à CubaCirculer à Cuba

    Circuler à CubaCirculer à Cuba

    Circuler à CubaCirculer à Cuba

    Circuler à CubaCirculer à CubaCirculer à CubaCirculer à Cuba

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Je voulais terminer sur Cuba en parlant du peuple.

    Le peuple n'est pas dans la misère, il est très très pauvre. Il survit. Pour nous autres touristes, cela ne se voit pas trop. Tout semble aller pas trop mal dans ce pays dont la course s'est arrêtée il y a 60 ans. Ou plus exactement, il y a 60 ans en refusant le modèle économique capitaliste, Cuba est passé d'un pays colonisé avec beaucoup de misère et une classe très riche à un pays "libre" très pauvre où il n'y a plus de riches. Nous n'avons pas vu beaucoup de policiers ou militaires qui sont pourtant les vrais maîtres de Cuba. En tant que touriste on ne voit pas trop l'effet dictature. Mais on comprend assez vite que tout est réglementé et organisé par l'état. On capte aussi très vite la pauvreté: l'absence de boutiques et l'absence de marchandises pour les cubains. Des moyens de transport d'un autre temps et des gens qui marchent. Une agriculture à traction animale. Des immeubles en piteux états. Certains diront que c'est un modèle somme toute écologique. C'est vrai que l'on vit vieux là-bas. C'est que les systèmes de santé et éducatif sont à la pointe par rapport à d'autre pays bien plus pauvre. Comme il n'ont pas voulu jouer le jeu américain, ils subissent un embargo aujourd'hui ridicule.

    Paradoxalement ce mode de vie crée un charme certain. C'est un pays étrange sans aucun des codes auxquels nous sommes habitués dont le plus frappant est l'absence de publicité.

    Mais cela va peut être changer. Cette semaine Raul et Barack ont annoncé qu'ils vont à nouveau se parler. C'est historique. Si cela permet au peuple de monter son niveau de vie, c'est vraiment très bien. Bientôt Macdo et Coca seront au bord des routes, espérons pas trop..

    Le peuple cubain est le fruit d'un savant métissage. On dit que les cubaines sont très belles. Elles le sont. Leur beauté vient surtout de leur attitude, de leur joli port de tête, de la fierté qui se dessine sur leur visage. Les cubains sourient. Pas seulement pour vous soutirer une pièce ou une savonnette. On sent que c'est un mode de fonctionnement naturel.

    Raul et BarackRaul et Barack

    Raul et BarackRaul et BarackRaul et BarackRaul et Barack

    Raul et BarackRaul et Barack

    Raul et BarackRaul et BarackRaul et BarackRaul et Barack

    Raul et BarackRaul et Barack

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique