• Après Deshaies nous allons à Sainte-Rose manger une excellente fricassée de chatrou au restaurant Le poulpe. J'ai réservé pour l'après midi une excursion au sein du Grand Cul-de-Sac Marin. Suivant le Routard, notre choix s'est porté sur Blue Lagoon. Il vaut mieux réserver à l'avance car il n'y a que quinze places à bord. Jean-Eude, le capitaine va réussir à nous captiver la plupart du temps malgré ou grâce ses blagues à deux balles. Le Grand Cul-de-Sac Marin est une réserve naturelle de 15 000 ha coincée entre le nord de Basse Terre et l'ouest de Grande Terre, protégée par une barrière de corail de 25 km. La zone côtière est constituée de mangroves et au milieu bon nombre d'ilets dont certains sont des aires privilégiées pour la reproduction des oiseaux.

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    Nous commençons par aborder la mangrove en remontant la rivière Moustique. La mangrove ce sont des arbres (ici des palétuviers) qui poussent dans la mer. Pour arriver à ce prodige, la plante a développé des fonctions très particulières et uniques. Ainsi elle sait dessaler l'eau par grâce à des "organes" spécifiques par osmose inverse et le stocker dans des "vieilles" feuilles. C'est un arbre qui développe des racines aériennes constituant des pilotis. Son système de reproduction en fait une plante vivipare, puisque les plantules se développent sur l'arbre. Une fois détachées elles sont capable de flotter un peu comme un bouchon de pécheur à la ligne pendant une année jusqu'à trouver un haut fond propice à son développement. Ainsi les palétuviers ont colonisés toutes les zons tropicales du globe créant la mangrove.

    La mangrove est un élément essentiel pour la biodiversité et la protection des terres. L'enchevêtrement des racines et des tiges aussi bien dans l'eau que dans l'air est un refuge pour bon nombre d'espèces qui s"en servent de nurserie. Petits poissons, huitres, crabes et oiseaux sont les principaux hôtes. Dans d'autres régions on trouvera aussi serpents et crocodiles....Ces buissons implantés dans la mer sont des casseurs de vagues remarquables face aux cyclones et aux tsunami. En plus de la protection des côtes, ils finissent par permettre un gain de terre sur la mer.

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    En remontant la rivière, nous quittons la mangrove pour la terre et la végétation change.

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    Retour vers la baie, avec des palétuviers posés sur l'eau.

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    Retour vers la mer.

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    Nous faisons une demi-heure de plongée sur une épaves car le vent souffle beaucoup est cela remue ) la barrière de corail. Puis notre capitaine s'arrête près d'un palétuvier descends dans l'eau est rapporte oursin, holothurie, ophiure.

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    La journée se termine par un punch; au milieu de la baie les pieds dans l'eau.

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  • Après une semaine passée sur Basse Terre entre mer des Caraïbe et forêt tropicale nous filons vers Grande Terre, l'autre île principale de la Guadeloupe.

    Nous quittons les terres volcaniques vers un terrain beaucoup plus plat et calcaire. Nous laissons l'humidité pour la sécheresse. Passer d'une île à l'autre est très simple hormis les embouteillages et on ne s'en rends pas compte tout de suite. Cependant l'urbanisation est bien plus importante que sur Basse Terre. La région est agricole (canne à sucre, élevage, banane) et ne serait-ce le climat  et les cocotiers on a plus l'impression d'être en Champagne ou Picardie. Les villes du bord de mer rappelle les stations balnéaires métropolitaines. Disons le clairement, le premier abord de cette île est très décevant comparé à sa voisine.

    Sainte Anne est réputée pour avoir la plus belle plage de la Guadeloupe et nous commençons par là. Il s'agit de la plage de la Caravelle bien accaparée par le Club Méditerranée. Nous sommes maintenant sur l'Atlantique et les sargasses sont présentes. La plage est nettoyée et protégée par une barrière de corail.

    Nous y somme tôt le matin et il y a peu de monde. Ce qui est un point important lorsqu'il s'agit de stationner. C'est effectivement une plage telle que notre imaginaire se fait d'une plage paradisiaque. Petit bémol cependant à Cuba il y avait du sable plus blanc, plus fin et une mer plus turquoise. Je fais le difficile car on y reviendra plusieurs fois. Ici peu de Guadeloupéens de souche et une population qui semble aisée.

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    Gîte ZANDOLI KOKO 160 rue Anse Gros Sable Le Helleux 97180 Sainte-Anne

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    Gite très coloré et confortable. Entre Sainte et Saint François à la campagne. Accueil excellent. Hamac et planche de surf à disposition

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  • Après notre première déception par rapport à Grande Terre (je ne parle pas de la plage qui est superbe) nous partons à la recherche de terres sauvage. Nous commençons par la Pointe des Châteaux. Sauvage, c'est vite dit car c'est le weekend de Pâques et il y a foule le long de la côte. Les Guadeloupéen ont sorti tentes et barbecues et occupent tout l'espace littoral. L'ambiance est plutôt sympathique, mais nous ne sommes pas seuls. Après un poisson grillé à la Rhumerie du Pirate, face aux rouleaux de l'océan, nous allons jusqu'à la pointe.

    Pointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des Châteaux

    La montée jusqu'à la croix est courte (15 minutes) mais chaude, très chaude. Heureusement que nous trouvons une place de stationnement pas trop loin.

    La croix est située en haut de hautes falaises contre lesquelles la mer vient se fracasser. Les vagues sont particulièrement impressionnantes. L'océan est d'un bleu méditerranéen auquel nous ne sommes pas habitués en métropole. Un très beau spectacle. Quelques Paille-au-cul (Phaéton) sillonnent le ciel au large.

    Pointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des ChâteauxPointe des Châteaux

     

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