De Saïgon, vol vers Danang au centre du Vietnam.  L'avion se pose là même ou les B52 décollaient pendant la guerre avec les américains pour aller bombarder au nord du 17e parallèle. Danang c'est aussi une baie convoitée et l'origine de la colonisation française de l'Indochine sous Napoléon III suite à des persécutions de chrétiens. C'est aujourd'hui la 3e ville du Vietnam. Le front de mer est constitué de grands hôtels et de tours.

De Danang je garde le souvenir de petits bateaux de pêches, véritables coquilles de noix et de la mer de Chine étonnamment chaude. Car le temps est maussade et nous allons à Hoi An.

Hoi An est une petite ville qui a échappé au bombardements des guerres récentes et qui a gardé ses vieux monuments. On y trouve de jolies maisons vietnamiennes, chinoises et japonaises voire françaises de l'autre côté de la rivière.

Ici on est un loin de l'effervescence des grandes villes. Le centre ville est piéton et la circulation réduite. Hoi An se veut la ville des lampions et il y en a partout. Ce doit être très joli la nuit et par beau temps. Mais le temps est vraiment maussade. Trois semaines avant ma venue ici, un typhon est passé par là avec quelques lâcher de barrages. La rivière a débordé d'environ 2,5 mètres. Conséquence: les belles demeures, les temples et monuments sont très humides et cela laisse des traces sur les murs. Les maisons traditionnelles sont conçues pour les inondations. Des trappes sont aménagées dans le plancher du premier étage afin de pouvoir mettre les meubles à l'abri.

Le monument emblématique d'Hoi An date du 16e siècle: c'est le pont japonais qui associe un pont couvert à un petit temple.

Le temple Phuc Kien date du 18e siècle. Comme à Saïgon c'est un temple chinois dédié à la déesse de la mer.