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Lijiang
Lijiang nous attend sur la route en remontant vers le nord. Nous voici en pays Naxi, au pied de la montagne du Dragon de Jade qui nous domine à plus de 6000 mètres. La ville classée par l'UNESCO fût détruite en 1996 par un tremblement de terre et entièrement reconstruite. A la fois grande ville moderne, à la fois charmante pour la vieille ville. Ici des touristes, mais pas tant que cela et surtout chinois.
Mais avant d'arriver à Lijiang, nous faisons halte dans notre première lamaserie: le monastère de Yufeng Si (ou temple du sommet de Jade). Le monastère date du 18e siècle. Tout y est comme les drapeaux de prière multicolores et les moulins grands et petits. Déjà nous voila plongé dans le bouddhisme tibétain. Ici ce sont les bonnets rouges à ne pas confondre avec les bonnets jaunes. Pour un novice, c'est assez difficile de s'y retrouver (surtout qu'on ne voit pas les bonnets), mais ces deux sectes bouddhiques ont eu des confrontations parfois violentes. Nous voyons quelques moines. L'un deux prie et frappe sur son gong (question tempo, c'est moyen) et les autres étendent leur linge.
Dans le village en contre-bas quelques villageois, dont certains jouent à la pétanques.
Lijiang est sans doute une éniemme Venise à cause de ses canaux...Les maisons de la vieille ville, tout en bois donne un petit caractère alpin d'autant plus que le tout est très fleuri. Beaucoup de boutique pour touristes et la nuit la rue principale est bondée de jeunes du cru.
Le temple de la résidence des Mu est un festival de couleur.
Mais Lijiang abrite la carte postale du Yunnan: Le parc de l'étang du Dragon noir. Chaque pays à sa carte postale: Geiranger en Norvège, l'opéra à Sydney, le Machu Pichu au Pérou....et au Yunnan c'est cela:
Le parc est animé par des musiciens et des groupes de danseurs en costume Naxi.
Les Naxis possède une écriture pictographique, l'écriture dongba. C'est assez unique au monde car à part les hiéroglyphes égyptiens...sauf que certains Naxis savent encore la lire. Le Champolion de cette écriture est un botaniste américain, Joseph Rock qui a traduit le dongba en chinois. Aujourd'hui à l'Ijiang les panneaux indicateurs sont en chinois et en "pictogramme" et accessoirement en anglais.
Dans le musée de la culture Naxi de nombreuses planches expliquent la langue. Ce sont les universités américaines qui ont le plus étudié cette écriture si particulière. Sur la première photo, n'est-ce pas Mickey?
Tags : lijiang, chine, yunnan
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