• Chaque grande ville a son symbole. A Lisbonne ce n'est pas un monument. Non, ce sont des objets mobiles et vivant qu'utilisent quotidiennement les habitants: les tramways. Il faut y ajouter les funiculaires. Le réseau  date de 1875, et l'on voit encore circuler d'antiques voitures. Sur les mêmes voies circulent des rames modernes et ce mélange est assez curieux. La carte postale de Lisbonne ce sont les tramways qui circulent dans les rues étroites et pentues des vieux quartiers. Là une seule automotrice avec un ensemble d'essieux resserrés vers le centre (et non au extrémités) permettant de prendre des virages presque en pivotant.

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    L'eléctrico 28 qui grimpe dans le quartier de l'Alfama est pris d'assaut par les touristes, mais pas que. A certains endroits du parcours peu de place est laissée aux piétons sur les trottoirs, tellement le passage est étroit. Le conducteur est obligé d'arrêter l'engin en pleine pente à chaque fois qu'une voiture encombre la voie. Mais il le fait avec flegme. Il plaisante volontiers avec ses connaissances que l'on croisent. Il faut dire que cela ne va pas bien vite. On s'est même arrêté un moment pour que le conducteur aille acheter son sandwich dans une boutique. Bref du folklore et au milieu les Lisboètes qui montent avec leurs sacs de provisions. Il y avait vraiment du monde et nous sommes en novembre!!! Le conseil est de prendre le 28 à son terminus. même si la queue implique de laisser passer  plusieurs trams. Il y en a beaucoup. C'est là qu'est la partie la plus spectaculaire du parcours jusqu'au pied du château.

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  • Evidemment le 28 emmène directement dans le vieux quartier d'Afalma. Lisbonne est plutôt étendue, mais surtout dans sa partie moderne. Le centre ancien est relativement petit. Tout peut sans doute se faire à pied. Mais attention, cela grimpe. Et puis Lisbonne ce sont des trottoirs en petits pavés irréguliers et très glissants. Donc autant profiter du réseau urbain. Mais une fois a Afalma il ne faut pas envisager se déplacer autrement qu'à pied, car les ruelles sont étroites, tortueuses, pentues. C'est d'ailleurs ce qui fait le charme du quartier évidemment envahi par les touristes, mais pas que.

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    Du Miradouro de Santa Luzia, on a une très belle vue sur le quartier et le Tage.

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    Tout en haut le Castelo Sao Jorge domine la ville. Construit au fil du temps par les Romains, Wisigoths et Maures il porte son nom depuis la reconquête chrétienne de 1147. C'est un château fort bien conservé qui a su résister au tremblement de terre. Du chemin de ronde une vue à 360° sur Lisbonne historique.

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    Et puis à pied ou par le 28 on redescend vers les quartiers bas de la ville.

    Igreja Santa Maria Major

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  • Le plan de Lisbonne n'est pas des plus simples. Car il faut tenir compte du relief, il y a là aussi sept collines. Au pied du Castelo Sao Jorge se trouve Baixa. C'est une zone étonnamment plane fermée par la colline de Chiado. Dans ce quartier point de ruelles et de vieille maisons.  En 1755 un tremblement de terre ébranle ville. Curieusement la tour de Belém et le monastère des Hiéronymites restent debout. Ailleurs beaucoup de destructions. Mais Baixa est plat et près du fleuve. Le tsunami provoqué par le séisme emporte tout. A reconstruction du quartier le Marquis de Bompal trace des rues au cordeau et impose de fait une unité architecturale.

    Vue de Baixa et du château  depuis le Chiado.

     

    BaixaBaixa

    On redescend vers Baixa toujours à pied ou en funiculaire.

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    Au nord de Baixa, Rossio et la place de Figueira. On nous y proposa pas mal de shit et pas que du shit citron.

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    Au sud au bout d'une large avenue piétonne la monumentale place du commerce donne sur le Tage là où tout a commencé

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