Petite virée en Champagne. Objectif: voir la migration printanière ou prénuptiale des grues.

A l'automne, les grues descendent dans le sud. Elles ont le temps. Elles profitent des chaumes de maïs pour faire des réserves. On les voit facilement dans les champs. Elles dorment les pieds dans l'eau dans le Lac du Der. Cette année, il y a eu une pointe à plus de deux cent mille individus.

Au printemps c'est différent. Elles ont hâtent de se retrouver en Suède pour se reproduire. Autour du lac, il n'y a pas de nourriture. Conclusion: on voit beaucoup moins de grues qu'à l'automne. De plus, ce matin les 11 000 individus ont décollé au loin, avec fracas, vers le nord et ne sont pas venues faire la parade devant les observateurs venus pour beaucoup de Hollande et d'Allemagne.

Bientôt le printemps et la journée fût douce, mais à 7h il faisait encore -3°C.

Grèbe

Colvert

Cygne

Grue

Et sur ce miroir naturel, surgit au loin le roi du lac pendant les mois divers. Venu de l'est de l'Europe, le pygargue à queue blanche fait son marché parmi les canards du lac.

Il est aussitôt attaqué par les autres oiseaux qui ont vu le prédateur.

En Norvège nous en avions vu des dizaines à quelques dizaines de mètres.