Nous rejoignons la côte, pour continuer vers le nord. Notre étape Tadoussac, à l'embouchure du fjord du Saguenay. Nous prenons le ferrie ou plutôt le traversier gratuit entre Baie Sainte Catherine et Tadoussac.

 Tadoussac est le premier village qu'ait connu le Canada. C'était un centre de traite des peaux de castor. On y trouve une charmante église colorée qui est la plus vieille église en bois du Canada (1747). Le village est agréable et nous ne ressentons pas la pression touristique décrite dans les guides. Des touristes, il y  en a certe, mais nous ne voyons pas les nuées d'autocars annoncées.

 En fait Tadoussac c'est surtout les baleines. Il y en a partout, en statue dans les jardins, aux devantures des magasins, en porte-clef...En effet c'est dans cette région que le fond du Saint-Laurent remonte brutalement provoquant un mélange des différents courants: eau douce du Saint-Laurent, eau de l'océan Atlantique et courant très froid qui descend du pôle nord. Ce brassage entraine une nourriture abondante dont se régalent les gros mammifères. De nombreuses espèces de cétacés passent l'été dans le Saint-Laurent.

Nous partons faire une excursion aux baleines en zodiac. On nous a prévenu, il faut se couvrir car au large il fait froid. L'eau est à 4°C. Nous empilons plusieurs couches de vêtements, un peu sceptiques car à Vancouver ou en Norvège, nous n'étions pas spécialement couverts parce que la combinaison de survie était très chaude. Mais, ici à Tadoussac, il n'y a pas de combinaisons de survie, mais des vétements plus proches des combinaisons de ski. Donc couvrez vous car c'est vrai qu'il ne fait pas chaud bien que pour nous les conditions étaient idéales tant en ensoleillement qu'en mer plate. Elles étaient tellement idéales que lorsque le zodiac était à l'arrêt nous avions trop chaud !!!

Je vous laisse apprécier le spectacle des baleines: belugas, baleines à bosse, petits rorquals et baleine bleue.

Voici la baleine à bosse Irisept (H492). En effet toutes les baleines sont identifiées et cataloguées. Avant d'aller voir les baleines une visite au CIMM est un plus indéniable. Vous pourrez même jouer du baleinophone... Et je crois que sur la photo suivante il s'agit de Tic Tac Toe et son petit Aramis

Comme tout indiquait qu'on pouvait voir les mammifères à partir des rives du Saint Laurent ou du fjord, nous avons tenté notre chance à la pointe de l'Islet et au Cap de Bon Désir. Dans les deux cas le cadre est agréable, calme et reposant. Mais de mammifères point, à part quelques dauphins.

Nous avons été aussi à Baie Sainte Marguerite afin d'apercevoir des belugas toujours à partir du rivage. La promenade est plaisante. Elle se passe dans la forêt sur un ancien site de scierie. Malheureusement les belugas avaient certainement quelque chose de plus important à faire car ils n'étaient pas au rendez-vous. Si vous allez là-bas emportez votre maillot de bain car il y a une superbe plage et l'eau est chaude.

 Pour tout savoir sur les baleines du St Laurent

GREMM
108, de la Cale sèche
Tadoussac  (Québec)  G0T 2A0

http://www.gremm.org/index.html

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Domaine des dunes 585, chemin du Moulin à Baude Tadoussac

http://www.domainedesdunes.com/index.html

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Nous quittons la région de Tadoussaac par le traversier qui assure la liaison Les Escoumins-Trois Pistoles.

Le Saint-Laurent est d'huile. Nous espérions voir des baleines. Mais seuls quelques marsoins se montreront.

Quelques kilomêtres plus à l'est et nous atteignons Le Bic. Nous gagnons notre auberge, vieille bâtisse de 1840.

Bic c'est un parc national pas très grand donc très abordable. Situé sur le bord de l'estuaire du Saint Laurent il est en parti constitué de petites iles. Nous effectuons plusieurs promenades plus ou moins longues près de la côte et à travers la forêt. Ainsi nous voyons la baie du Ah! Ah!, l'anse Mouille Cul et le cap de l'Orignal.

Le soir après nous être trempés les pieds (à marée basse), nous avons été voir les phoques (communs) qui grognaient sur leur rocher.

Le lendemain promenade en vélo et toujours les phoques dont nous ne nous lassons pas.

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Auberges des Iles du Bic 141, rue Sainte-Cécile Bic

Appartement avec cuisine équipée, spa. Le train qui passe deux fois par jour n'est pas plus génant que cela. Excellent accueil de Rémy.

http://aubergebic.qc.ca/

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Nous avons quittés Bic après avoir récupéré un de nos fils au petit aéroport de Mont Joli. Vu la taille de l'aéroport, je trouve  que le récupérer là alors qu'il venait de Pékin est assez exceptionnel. Nous serons donc maintenant quatre.

A Bic nous avons récupéré la très grosse chaleur (>30°C). C'est donc sous ce ciel orageux que nous allons dans le Parc Nationale de la Gaspésie. En route nous faisons halte à Matane pour voir une passe à Saumons. Trois poissons nous attendent dont une grosse femelle.

Au parc de la Gaspésie nous avons un chalet au très luxueux gite du Mont Albert. Le site est idéal car au centre du parc, mais les tarifs sont prohibitifs.

Pas de chance car la météo est défavorable. Nous avions prévu de gravir le Mont Jacques Cartier (un des sommets les plus hauts du Québec à 1200 mètres d'altitude). Nous nous rabattons sur le plus modeste mont Ernest Laforce. Ce sentier nous permet de renconter des orignaux, d'abord de près et de beaucoup plus loin depuis le sommet. Au Québec il y a souvent un garde naturaliste qui attend à la fin des chemins pour expliquer l'environnement. Ici c'est Denis qui nous donne un cours sur le géologie de la Gaspésie et qui répond à nos questions. Nous ne regrettons pas notre promenade d'autant que sitôt dans la voiture une pluie torentielle nous tombe dessus.

Nous devons quitter le lendemain le Mont Albert, pour Forillon. Mais le temps est beau et nous décidons d'aller au Mont Jacques Cartier avant de partir. Pour faire cette grimpette, il faut d'abord faire 42 kilomètres de piste. Nous avons la chance de voir voir une ourse noire et deux petits traverser la route  à 500 mètres. Ensuite un bus jaune nous emmène au départ du chemin. Les vedettes du lieu sont les caribous. C'est la dernière harde gaspésienne. Pour ma part, comme j'étais un peu en arrière, je ne verrai pas celui qui est préposé aux photos près du chemin. Je me contente du troupeau qui mange tranquillement à 400 mètres de là.

Après cela en essayant de gagner directement la côte, nous nous perdons sur les pistes gaspésiennes. Notre GPS est un peu perdu et nous aussi. Nous faisons ainsi une quarantaine de kilomètres dans un désert de sapins, avec une jauge très basse. Avec soulagement nous retrouvons la route au niveau du Mont Albert!!! La première pompe est à Saint Anne.

Nous garderons un bon souvenir de notre expérience dans le parc de la Gaspésie.

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Gite du Mont Albert R 299 Parc National de la Gaspésie (car trop cher)

Chalet pour 4 tout équipé. Piscine

http://www.sepaq.com/pq/gma/

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