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    Saïgon

    La sortie de l'aéroport donne souvent une impression fausse d'un pays. Eloignement de la ville, zone industrielle, autoroute, friche. Ce n'est qu'un peu plus loin que l'on se fait la première vraie impression. En novembre à Saïgon c'est le début de la saison sèche. Cela n'empêche pas 100% d'humidité. Et donc en sortant de l'avion climatisé, c'est la toute première impression qui ne laisse pas un poil de sec. Après en passant la porte de l'aérogare, on est déjà en ville, car Saïgon, ville surpeuplée de 12 millions d'habitants, a absorbé l'aéroport. Et en quittant le parking, le car est englouti par des nuées de scooters.

     

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    Des scooters, il y en partout au Vietnam, mais bien plus en ville. Et ils roulent partout, supportant parfois des familles entières, des chèvres ou toute sortes d'animaux, des frigos ou des briques. Ils roulent partout à droite évidemment, mais aussi à la droite de la droite c'est à dire sur le trottoir quand il y a la place ou au centre pour doubler ou à gauche tant qu'il n'y a rien en face. On peut dire que globalement les feux tricolores sont respectés, mais c'est aussi dire qu'il ne faut pas si fier. Toute cette réalité nous rattrape quand en tant que piéton il faut à un moment traverser une rue. C'est la première épreuve de survie vécue à Saïgon. La technique est cependant très simple: c'est comme à la piscine, il faut y aller quelque soit la position dans la rue: en ligne droite et sans s'arrêter en faisant un geste de la main. Qu'importe les scooters, voitures, bus et camions. Et après on se regarde en se disant: on a réussi.

    Les rues sont pleines et les embouteillages parisiens sont en comparaison une promenade de santé. Car ici la pollution, ouah!!!! Sans doute est-ce pour cela que beaucoup portent un masque.

    On a tous en tête le cliché du chapeau vietnamien (à ne pas confondre avec le chinois). Il ne faut pas dix minutes pour constater que le port de ce chapeau conique n'est pas un mythe. En ville ce sont surtout les femmes qui portent le chapeau.

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    Enfin mention spéciale pour le réseau électrique, inextricables câbles électriques. Sourire des touristes et décoration des tee-shirts mais souffrances des vietnamiens. En effet le réseau est constitué d'un empilage de lignes irréparables car trop emmêlées. Quand il y a une coupure, le quartier est privé de tout et en particulier d'eau car les pompes s'arrêtent. Il faut faire vite et vu le méli-mélo le plus simple est de tirer une nouvelle ligne qui va ajouter du désordre au chaos.

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