• Swakopmund - Walvis Bay

    Swakopmund - Walvis Bay

    A une quarantaine de kilomètres de la côte atlantique, le paysage s'aplanit, puis la roche devint sable. Le temps se bouche complètement, de quoi nous rappeler que le soleil et la chaleur ne sont pas acquis. En quelques kilomètres nous passons de 30° à 10°. La Skeleton Coast attend au bout de la piste.

     

    La partie qui suit le littorale donne l'illusion d'une route goudronnée mais est en réalité une piste salée. Les engins de chantier arrose la piste avec de l'eau de mer en la tassant et par un phénomène que je n'explique pas le sable devient dur et noir.

    L'océan envoie sur la côte des vagues tempétueuses. Le décor est sinistre. Ce temps n'est pas exceptionnel. C'est même le lot quotidien des habitants. En effet ici l'océan est à une température très basse et comme le désert proche est très chaud, il se forme un phénomène nuageux dense qui ne se dissipe pas.

    Comme à Windhoek, nous retrouvons les clôtures électrifiées autour des lotissements. Ici la population blanche a une descendance germanique -soulignée par l'architecture allemande (on se croirait dans le nord de l'Allemagne) des vieux bâtiments- et afrikaner. Mais pourquoi? Pourquoi construire une ville qui n'a de balnéaire que le nom en ce lieu. Et bien "la baie des baleines" est le seul endroit un peu protégé où il est possible d'accoster. Ailleurs la côte est trop inhospitalière. N'oublions pas que cette côte qui résulte de la séparation des continents africain et américain a une richesse toujours convoitée: les diamants et les pierres précieuses.

    Du fait de sa position le lieu est l'un des grands ports africains par lequel vont entrer de nombreux containers. Ici il y a du travail, il y a une main d'œuvre dans les towships.

    Sur cette photo c'est un peur la mer du nord. Sauf que la dame qui vient faire le ménage a fait plusieurs kilomètre à pieds depuis le bidonville.

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     Au large, des navires sont en attente de décharger leur marchandise. La plateforme pétrolière est angolaise. Walvis Bay est une zone de stockage peu onéreuse. Mais le port appartient maintenant en grande partie aux Chinois.

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    Parmi toute cette industrie portuaire vivent encore phoques, cormorans et baleines. C'est en partie pour cela que les touristes passent ici.

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    Une autre raison de venir, c'est faire du 4x4 dans les dunes. En plus du côté spectaculaire et peu écologique c'est une activité chère. Elle permet cependant d'aller sur des dunes qui plonge directement dans la mer et de côtoyer chacals, autruche et phoques à crinière sur le sable de grenat.

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    Alors quand c'est le moment de quitter le froid et cette région inhospitalière, on le fait sans regret.

    Cap au Sud-Est dans le désert de pierre. Nous dérangeons une vipère et guettons le retour du soleil.

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