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La visite suivante a été pour le musée du rhum, autrement dit le musée Havana Club situé dans un palais du 18ème siècle. Vous avez compris qu'à Cuba, le rhum est la boisson naturellement issue du jus de canne, issu lui même de la canne à sucre. Havana Club est le rhum de Cuba et vous ne pouvez pas y échapper quelque soit le lieu où vous vous trouvez sous diverses formes. La distribution mondiale du Havana Club est confié à Havana Club International joint venture entre l'état cubain et le groupe français Pernod-Ricard. Point n'est besoin d'aller à Cuba pour boire du Havana puisqu'on le trouve partout sauf aux Etas-Unis.
Le rhum cubain a la particularité d'avoir été vieilli depuis le 18ème siècle. D'une simple eau-de-vie, le ron s'est transformé en spiritueux élaboré. La marque la plus ancienne de rhum cubain a été Bacardi au 19ème siècle. Havana Club arrive peut de temps après. Au début du 20ème siècle le rhum cubain coule à flot pour les riches américains au temps de la prohibition. A cette époque La Havane est considéré comme le bordel de l'Amérique. Des voyages réguliers sont organisés pour permettre aux américains de gouter à tous les plaisirs.
Après le "triomphe de la révolution", les distilleries sont nationalisées par Fidel Castro. Les propriétaires de Bacardi et de Havana Club sont spoliés. Bacardi avait déjà depuis longtemps déplacé ses centres de décisions vers les Etats-Unis. Seule reste à Cuba la marque Havana Club.
La visite du musée est intéressante, mais superficielle à mon goût. Dommage qu'on ait pas vu le centre de production qui n'est pas à La Havane. Mais ne boudons pas le plaisir, c'est une très belle vitrine pour un fleuron de l'économie cubaine.
Toutefois la visite est pédagogique et explique comment est élaboré le rhum. On remarque une colonne à distiller provenant de France et une superbe maquette avec un train électrique.
Evidemment la visite se termine par une dégustation d'Havana et bien sûr en musique.
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A la limite de la vieille ville et du centre ville, se dresse le capitole grand comme celui de Washington. Autour une vaste place constitue le Parc Central. Nous sommes descendus dans l'hôtel Saratoga, l'un des plus luxueux de La Havane. De sa terrasse une vue magnifique.
En dehors des murs délavés qui entourent cette grande place il y a plusieurs éléments qui rendent La Havane si particulière bien éloignée des villes qu je connais:
Très peu de voitures. Au cours de notre périple nous avons déjà remarqué la faiblesse du trafique automobile.
Pas de panneaux publicitaires. En fait la publicité n'existe pas à Cuba.
Pas de néons aux devantures des boutiques, il n'y a pas de boutiques.
Très peu d'éclairage la nuit.
Le matin à 8h j'ai été faire le tour du capitole et de la place. Très peu de voitures roulent. Pour l'essentiel des vieilles "américaines". Ce que je ne voyais pas depuis l'hôtel c'est le nuage de pollution que l'on distingue parfaitement au sol. Après 30 mn de marche, je suis revenu asphyxié, un peu écœuré par les vapeurs d'essence. Ces vieilles voitures carburent vraiment mal.
Une porte chinoise comme à San Francisco
Une entreprise de désossage de locomotives ou de restauration, je n'ai pas compris. Derrière le capitole.
Un bus scolaire don du Canada
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