Une île. Encore une. Une île parmi d'autres îles totalement différentes au large du Maroc. Une île africaine donc, mais européenne car espagnole. Nous voilà arrivés à Lanzarote au bout des Canaries. L'île au volcanisme encore actif (la dernière éruption remonte à 1824) est constituée d'une suite de cônes volcaniques. En remontant vers Orzola, nous traversons des champs de lave. En fait il n'y a que cela: un chaos noir de blocs basaltiques. Le décor est planté, cela va être une semaine très minérale. Mais c'est très beau et très dépaysant.

Lire la suite...

L'île de la Graciosa est à trente minutes d'Orzola. Pour y aller le bateau contourne le cap. Orzola est un bout du monde et la Graciosa est un peu plus loin.

L'île est une zone protégée, comme tout le nord de Lanzarote. Les quelques habitants sont surtout là pour accueillir les touristes.

Lire la suite...

Lanzarote est une île volcanique couverte de champs de lave où rien ne pousse. Rien? Pas tout à fait. Il y a les cactus. Des cactus sauvages surgissent un peu partout. Mais le cactus que l'on voit le plus est cultivé. Il s'agit de l'aloe vera Cette plante semble particulièrement à l'aise sur Lanzarote. En ajoutant ses vertus reconnues et médicinales, on est en présence d'une bonne affaire commerciale. L"aloe vera est dans tous les points de vente sur l'île.Visiteurs de Lanzarote vous n'échapperez pas au bienfait de l'aloe vera

Lire la suite...

Lanzarote est une petite île. Du nord au sud, il faut seulement une heure par la route principale, enfin par la route. J'exagère à peine, car il y a peu d'alternatives. Dans tous les cas, en ce mois d'août, il n'y a vraiment pas grand monde et c'est plutôt agréable. Grosso modo, la route principale louvoie entre les cônes volcaniques en traversant les champs de lave et les plaines steppiques. Les routes secondaires attaquent les reliefs et frôlent les nuages.

Lire la suite...

Lanzarote n'est pas très grande. Mais, nous quittons Orzola  pour prendre pied plus au sud. L'objectif étant de ne pas faire trop d'allers-retours et de nous rapprocher du port qui nous permettra de relier Fuerteventura. Le nord nous a frappé par son aridité et son volcanisme. Le sud propose un paysage encore plus volcaniques avec champs de lave d'une largeur impressionnante.

Lire la suite...

La partie sud est caractérisée par les volcans. Encore? Donc toute l'île est volcanique? La plaine de la Geria est la région viticole de Lanzarote. Mais c'est surtout l'emplacement des dernières éruptions. de 1730 et 1824. En 1730 le volcan Timanfaya dévasta la plaine sur une période de 6 ans. La suivante fût encore plus meurtrière. Il reste aujourd'hui de somptueux paysages désolés qui permettent de faire des randonnées plus où moins longues.

Lire la suite...

Le PN de Timanfaya est sur un site magnifique de "minéralité". Au XIIIe siècle c'était dit-on une terre fertile. Puis pendant 6 ans une éruption majeure a transformé l'île, détruisant les villages (dont Timanfaya) et recouvrant la région de laves fluides mais difficilement cultivables une fois refroidies. Le reste de l'île fut recouvert de lapillis. Aujourd'hui le PN de Timanfaya abrite les dernières manifestations volcaniques montrant que le monstre ne fait peut-être qu'une petite sieste.

Lire la suite...

Après une semaine, nous quittons Lanzarotte et ses volcans pour Fuerteventura. Nous prenons le bateau à Playa Blanca. Il fait très beau, ce qui nous change un peu. Les exocets (poissons volants) amusent les passagers. Nous arrivons à Corralejo qui sera notre premier lieu de résidence sur l'île. Changement de décor. C'est une vraie ville avec des boutiques de modes comme partout dans le monde, des embouteillage et de grands centres commerciaux. Nous logeons dans une résidence (agréable) du type Pierres et Vacances comme il y en a beaucoup semble-t-il. Corralejo est avant tout une station balnéaire.

Lire la suite...

Le volcanisme de Fuerteventura est plus anciens qu'à Lanzarote. L'érosion a adouci les reliefs. La pluie a oxydé les sols. Les tons ne sont plus noirs mais plutôt rouilles, bruns. Grosso modo la côte ouest est battue par les vents. Il y a peu de villes et villages, souvent la mer est dangereuse. La côte est accueille l'essentiel des stations balnéaires. La mer est beaucoup plus calme. Les plages du nord au sud sont immenses de sable clair. Fuerteventura offre les plus belles plages des Canaries. Le centre de l'île est désertique.

Lire la suite...

Morro Jable, c'est la grosse station balnéaire du sud. Grosse et très moche. Elle est située au bout de plages de plusieurs dizaines de kilomètres avec l'eau turquoise de l'océan. Mais pourquoi avoir fait aussi moche. Heureusement nous sommes logés dans le vieux Morro Jable, loin des grands buildings moches.

Lire la suite...