Melbourne et ses 4 millions d'habitants se préparent à fêter Noël. La ville est décorée et les tous font leur course. Les vitrines des grands magasins animées  d'automates attirent les enfants en procession comme au boulevard Hausmann. L'armée du salut vend des bonnets rouges et la ligue contre le cancer locale vend des bois de rennes. Comme à Sydney des oeuvres caritatives font le spectacle dans la rue. Nous notons une très grande concentration d'asiatiques.

Pour nous qui cette année n'auront pas de sapin et de cadeaux à ouvrir notre priorité est de trouver de l'internet. Merci Mac Donald qui nous offre partout de la wifi. Les hôtel australiens font payer systématiquement la wifi à quelques exceptions près. C'est assez surprenant.

A quatre heures nous goutons d'un foie gras amené de France avec une bouteille de vin blanc du cru.

Nous déambulons le long du fleuve aménagé en promenade branchée, puis en espace vert.

Le soir nous nous retrouvons dans le quartier grec. Melbourne est la troisième ville grecque. Nous y retrouvons des boutiques de souvenirs comme à Plaka à Athène. Etonnant. Nous mangeons chez Tsindos de savoureux plats grecs accompagnés d'une bière Mythos. Un seul bémol nous somme loin du tarif crétois et les prix nous rappellent que nous sommes bien en Australie.

*************************************************************hébergement********************************************************************

Mercure North Melbourne Cnr Flemington Road And Harker Street 3052 MELBOURNE

http://www.accorhotels.com/fr/hotel-9270-mercure-north-melbourne/index.shtml

Tel. (+61)3/93291788

Pas très éloigné du centre ville qui reste accessible à pied. Parking payant  12 AUD.

J'ai découvert un musée parisien méconnu: le Musée des Arts et Métiers qui est accolé au Conservatoire des Arts et Métiers dans le 3ème arrondissement. Le musée lui-même est un lieu historique dont les collections remontent à la Révolution, il occupe aussi une ancienne église dont l'intérieur a été repeint comme à l'époque. L'abbé Grégoire en est à l'origine.  Ce musée est un conservatoire vivant de toutes les techniques, de tous les objets industriels qui sont à l'origine de notre quotidien. On y trouve des maquettes, mais aussi de vrais objets comme des robot ménagers, Vélib, astrolabe, ordinateur, balance, horloge astronomique, voitures, engrenages, sémaphore, morse, appareils photos...Un bric-à-brac sympathique d'objets qui ont une histoire et qui font notre histoire.

J'avais un Solex

Mais pas une Ford T

L'ancêtre de la Clio? Le fardier de Cugnot en 1771 qui est le premier véhicule auto-tracté.

Batman? Clément Ader ne connaissait par Gotham mais fit décoller et voler au ras du sol, pour la première fois un engin auto propulsé, aux ailes de chauve-souris et aux hélices en forme de plume. Un vrai objet poétique en 1897. Bien sur Ader l'appela avion;et hop un nouveau mot au dictionnaire.

Monsieur Volta en 1800, empila des plaques de métal et de tissu. Voila pourquoi cela s'appelle encore une pile.

Cela valait 50 000 francs. J'avais été acheter le premier de mon entreprise en 2CV. Celui-la n'a pas de disque dur mais celui-que j'avais pris possédait un disque de 5 meg. C'était en 1983. Bientôt y aura-t-il encore des PC?

Smartphone

Webcam

Youtube

Calculatrices: Machine à multiplier de 1889 et machine à additionner Pascaline (Pascal 1652)

En 1862 Foucault mesura la vitesse de la lumière à l'aide de ce dispositif apparemment désordonné avec une précision de 99,9%

De nouvelles inventions françaises: le mètre étalon (1799 et en platine), le kilogramme et le litre. Le mètre représente le dix-millionième du quart du méridien terrestre. Deux scientifiques ont mis six ans à faire cette mesure entre les Pyrénées et le nord par triangulation.

Et enfin l'astrolabe d'Arsénius de 1569.

Chose n’est pas coutume, je vais dire un mot du voyage. Aller en Australie commence par une épreuve : le voyage. Tout commence à Châtelet à 8h

Il faut un peu moins de 12h pour relier Canton (Guangzhou-Guangdong) puis  encore 9 bonnes heures jusqu’à Sydney. C’est long, sans compter le temps d’escale. Nous avons pris un vol Air France opéré par China Southern. Rien à dire sur la compagnie malgré tout ce que j’avais lu à son sujet: service normal, nourriture correcte, de très nombreux films dont quelques-uns en français. Le vol passant par la Sibérie, on voyage dans la nuit dès deux heures après le départ de Paris, c’est-à-dire à 14h. A l’arrivée à Canton, il fait encore nuit et le jour se lève dans le froid. Le transit se fait sans problème et le contrôle chinois est très rapide.

Le deuxième vol se passe dans les mêmes conditions. Ce sont les mêmes films, mais la fatigue nous rattrape et nous dormons une partie du temps. L’arrivée à Sydney est à 21h local soit 29h après le RER de Châtelet. Aller en Australie, c’est déjà l’épreuve du temps car une journée a déjà disparu de notre calendrier.

Le passage de l’immigration est long du fait de la queue, mais on rencontre plus de sourires qu’à l’entrée aux States.

Et c’est parti pour deux semaines.

Par rapport à Paris nous sommes à l’opposé de « notre bonne vieille terre ». Ici tout est à l’envers. On roule à gauche (mais la boîte automatique facilite les choses), c’est le jour le plus long de l’année le 20 décembre, c’est l’été en décembre, il fait 30°C à 22 heures. Et chose surprenante, nous n’aurons pas besoin de nos chaussures mouches spéciales ventouses, car nous tenons parfaitement accrochés au sol.