L'opéra de Budapest est un bâtiment néo-renaissance du 19ème siècle là encore. Son acoustique le met au même niveau que Paris ou Milan. Budapest qui était en concurrence avec sa voisine Vienne voulait faire mieux que la scène autrichienne. Tout en bois et en feuille d'or il a toujours une scène très active avec les plus grands artistes. Evidemment Liszt a été de la partie et il y est à nouveau statufié.

La reine de Hongrie Elisabeth, également impératrice d'Autriche aimait particulièrement ce lieu. Elle avait sa propre loge, car elle ne pouvait aller dans la loge royale qu'avec son mari d'Empereur-Roi François-Joseph. Sissi détestait Vienne et sa cour. Bavaroise d'origine née d'une famille de mécènes, mariée à quinze ans, mère à vingt, malade, elle trouvait refuge en Hongrie. L'opéra était avec l'équitation ses distractions favorites.

Un monsieur sorti d'un album d'Hergé?

Liszt bien sûr

La loge de Sissi

Et vue de cette loge

La loge royale et vue de celle-ci

 Nous voila partis à quatre dans l'ouest canadien pour trois semaines. Notre périple nous emmenera de Calgary à Seattle en passant par l'ile de Vancouver. Notre objectif contempler la grande nature des rocheuses, voir des ours en liberté, animaux que nous n'avons jamais vu. Enfin c'est aussi aller au bout de la route sur un rivage du Pacifique et dire bonjour aux baleines.

 En attendant après avoir quitté Paris nous avons gagné Calgary via Amsterdam. Le décalage horaire et la fatigue du voyage se font sentir et  nous voilà au lit à 18h heure locale.

Le lendemain nous visitons cette ville champignon. Ici nous ne le voyons pas, mais le pétrole des sables bitumineux est bien à l'origine de l'explosion de cette ville de l'Alberta. Le centre ville est typique des villes américaines avec ses buildings. La plupart sont reliés par des passerelles qui permettent de circuler en hiver au chaud car la température descend à -30°.( Les canadiens s'extasient de ces passages, mais cela existe depuis plus de cinquante ans dans un magasin du boulevard Hausmann à Paris. )

Malgrè ces buildings en construction ou non (il y a des chantiers partout), Calgary a aussi une histoire. C'est la dernière ville avant les rocheuse et aussi la dernière ville après les grandes plaines.

Des signes discrets (ou pas) rappellent que Calgary est une ville de cowboys. Le plus grand rodéo du monde a lieu ici en juillet (stampede). Bien sur nous achetons tous un Stetson.

Nous constaterons que si les cowboys sont bien au Canada, il y a aussi beaucoup d'indiens. Contrairement aux Etats Unis, ils sont visibles un peu partout et pas seulement dans des réserves.

 Parmi tous les building, la Calgary Tower, emblême de la ville fait 191 m de haut. En haut, le sol est constitué de plexiglass. Sentiment de marcher dans le vide. Même sans avoir le vertige, c'est impressionnant.

La tour domine la gare. Il s'agit de la Canadian Pacific. Cette compagnie qui aujourd'hui ne fait plus que du fret a été la première a traverser le continent américain. Les trains circulent encore entre Vancouver et Montréal. Au cours de notre voyage, nous allons emprunter la route transcanadienne (route n°1) qui relie le pacifique à l'atlantique. Cette route historique suit assez souvent la voie ferrée. La ligne de la Canadian Pacific est à l'origine de la création de certains sites que nous allons visiter. Nous allons voir souvent ses trains interminables au cours de ce voyage.

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 Best Western Suite Downtown 1330 8th Street SW,Calgary

Breakfast

http://book.bestwestern.com/bestwestern/productInfo.do?propertyCode=61037

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Nous avons quitté Orly sous la chaleur parisienne, mais c'était sans se douter (ou si peu) qu'à trois heures de là Héraklion était sous le soleil exactement. On comprend que les ailes d'Icare aient fondu. Nous voici donc en Crète. J'avais quitté cette île, il y a longtemps avec plein de souvenirs. Vais-je les retrouver?

A peine sortis de l'avion et notre voiture prise, nous avons rejoint notre hôtel dans un dédale (c'est le lieu) de petites rues. C'était le soir, mais déjà nous avons échangé pantalon et  baskets contre short et sandales pour aller diner au bord de la mer. Il ne nous a pas fallu plus de 10 mn pour être dans l'ambiance grecque. Par exemple garer la voiture n'importe où dans la rue déjà bien étroite.

Et si nous commencions par un coucher de soleil

Ce matin après avoir pris un très copieux petit déjeuner, nous sommes partis dans la ville. Héraklion (nom très récent) a été occupée par les Arabes, les Vénitiens (qui l'appelaient Candie) et les Turcs.

Ce sont les Vénitiens qui ont laissés le plus de traces visibles: le port, certains bâtiments et les remparts massifs qui entourent  encore la ville. La Crète était considérée comme une tête de pont africaine vers l'Europe ou l'inverse suivant son point de vue. Héraklion a été l'objet de toutes les convoitises depuis les Grecs et toutes sortes de trafics y ont eu lieu notamment celui d'esclaves.

L'église Saint Titus qui fût église catholique, puis mosquée et maintenant église orthodoxe

L'hôtel de ville  vénitien

La fontaine Morosini qui date de 1628

Le marché de la rue 1866. Bien sûr, il y a toujours les poissons, le marchand d'escargots, les légumes et les Grecs qui discutent au café. Mais les tables dépices (maintenant tout est en sachets) et les artisans qui vous faisaient une paire de sandalettes sur mesure en 10 minutes ont disparu. De vraies boutiques  ont poussé à la place des anciennes échoppes. C'est plus moderne et il faut avancer mais on y a perdu en odeurs et en couleurs. Sans doute bientôt une galerie marchande (cf le passage du Havre dans le quartier Saint Lazare à Paris).

Les remparts vénitiens

Le port

Sous le soleil exactement

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Hôtel LENA 10 Lahana str. 71202 Iraklion Crete Tel. +30 2810 223280

http://www.lena-hotel.gr/francais/

Breakfast très copieux, près du port; climatisé,calme . Francophone