Crète

Camargue

Après Vai, nous sommes allés vers le sud toujours à l'est. La région est très sèche. Dans les creux, autour de rares villages, ce sont des oliveraies très étendues. Cela sent vraiment les olives dans l'air. Pas forcément très agréable. Et puis après Zakros, nous avons continué sur 8 kilomètres au bout de la route vertigineuse au-dessus de la mer, à Kato Zakros. L'endroit est très paumé. Une plage avec quelques tavernes, pas d'épicerie, peu de touristes. Ceux qui sont là sont venus pour une partie d'entre-eux pour traverser les gorges des morts. Je trouvais déjà le nom de Zakros inquiétant, peut-être comme tous les lieux commençant par un Z. Mais la vallée des morts...En fait le lieu a été occupé depuis des millénaires comme le montrent les squelettes fossilisés de chevaux. 1500 avJC, se trouve là le troisième palais minoen découvert depuis peu. Et dans ces gorges ont été retrouvées des tombes.

Nous ne nous y aventurons pas car avec plus de 32 degrés à l'ombre, nous aurions pu devenir les morts dans cette gorge sans ombre.

Nous logeons dans une oasis luxuriante. Dès que l'on arrose....

Le lendemain après un bain toujours aussi agréable et solitaire sur la plage, nous repartons vers l'ouest à travers des paysages majestueux.

Kato Zakros

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Studios Stella Ailamaki  Kato Zakros 72300, Sitia 

http://www.stelapts.com/

Ensemble de studios récent dans un oasis de verdure. Cuisine dans le studio+cuisine collective. Mise à disposition des éléments pour le petit déjeuner.

Très calme.

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Deux ans après nous revoilà en Crète. Il y a deux ans, il y avait déjà des manifestations à Heraklion contre l'austérité. Depuis la crise grecque s'est amplifiée. Comment vais je retrouver ce pays. Depuis notre descente de l'avion, nous ne voyons pas vraiment de différence. Il est vraisemblable d'ailleurs qu'en bon touriste nous ne verrons rien car évidemment la Grèce ne peut sacrifier son principal apport d'argent qu'est le tourisme.

Nous sommes levés depuis 5 heures ce matin, mais aussitôt la voiture prise nous partons vers Agios Nikolaos. Avant notre première halte sera sur le plateau de Lassithi.

C'est à Tzermiado que nous prenons notre premier repas crétois. Sitôt assis on nous apporte de l'eau fraiche et l'apéro avec des mezze, cadeau de la maison. Depuis Orly, nous n'avons rien mangé et la chèvre à la tomate, la salade "grecque" et la moussaka passent très bien. En nous apportant le traditionnel dessert offert (ici de la pastèque) et le verre de raki, la patronne vient discuter avec nous. Elle est française, mariée à un grecque. Il faut dire que le restaurant est plein de français. Elle nous explique que cet hiver ils ont eu beaucoup de neige, plus que d'habitude, environ deux mètres et que l'électricité a été coupée pendant sept jours.

Le plateau de Lassithi est à 800 mètres d'altitude entouré de sommet entre 1500 et 2000 mètres. C'est une zone agricole très active avec des vergers et des cultures maraichères. Il y a plus de trente ans quand je suis venu la première fois, il y avait de très nombreuses éoliennes servant à l'irrigation. Le paysage était constellé de petites voiles blanches. Elles ont quasiment toutes disparu. En effet leur usage nécessite de nombreuses manipulations et faute de main d'œuvre elles ont rouillé pour disparaitre. Des pompes électriques assurent ce même rôle, mais c'est moins touristique.

Zeus est né pas très loin. Il y a d'ailleurs la grotte où je ne suis pas retourné, mais qui autrefois n'était vraiment pas aménagée. Ce qui m'avait écrire dans le Routard que c'était un attrape couillons après un bain de pied imprévu dans l'obscurité.

Après le repas nous faisons le tour du plateau. Les bords de la route sont plein de fenouil. Cela sent déjà l'ouzo.

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Taverne Kronio  Tzermiado.

Très bon accueil. Très bonne cuisine. Apéritif offert. Propose du rab.

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