• Guadeloupe 2016

  • Me voila reparti de l'autre côté de l'océan...en France. Vestige de l'histoire la Guadeloupe est française. A cet endroit les guerres européennes ont été exportées  et les Caraïbes ont été au grès des ans espagnoles, françaises, anglaises voire hollandaises. Et un jour tout s'est figé et donne la configuration actuelle. La Guadeloupe avec la Martinique forment les Antilles françaises et font partie des Petites Antilles par opposition aux grandes îles du nord comme Hispaniola ou Cuba.

    La destination ne parait pas des plus exotique a priori car c'est la France, mais qu'importe elle semble plutôt sympathique et en ce mois de mars particulièrement morose je ne vais surtout pas faire la fine bouche. Et pourquoi se priver d'une île des Caraïbes avec sa forêt tropicale et ses cocotiers?

    Le voyage se fait un jour de grève du contrôle aérien et nous quittons Orly avec deux heures de retard. Nous arrivons à temps à Fort de France, car pour des raisons tarifaires nous transitons par la Martinique. De toute façon l'Airbus qui fait la navette  Cayenne, Fort de France, Pointe à Pitre a du rencontrer un orage, car il a 45 minutes de retard. C'est à minuit que nous débarquons en Guadeloupe au Pôle Caraïbe où notre hôtel est venu nous chercher.

    Le lendemain, réveillés de bonne heure nous passons la matinée dans le quartier historique de Pointe à Pitre. Pôle économique de la Guadeloupe, cette ville a l'animation d'une sous-préfecture, c'est dire. Et même à midi, lorsque nous mangeons à la terrasse d'un restaurant sur la place de la Victoire, il n'y a pas plus de mouvements. Pas grand chose à voir donc à part quelques maisons colorées et coloniales. Nous marchons autour de la darse bien déserte jusqu'au Mémorial Acte, sorte de paquebot ultramoderne échoué.

    Autour du bassin déserté par les bateaux le marché avec fruits et légumes locaux

    Pointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-Pitre

    Les pécheurs viennent toujours y vendre leurs poissons, mais ils sont aussi nombreux que ceux du vieux port à Marseille.

    Pointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-Pitre

    Au loin le port de containers. Des investissements sont faits pour accueillir de plus gros navires et pour bénéficier de l'augmentation du trafic à la suite de l'ouverture du nouveau canal de Panama. La Guadeloupe veut être le hub des Caraïbes incontournable entre  les zones Europe, Amérique et Pacifique.

    Pointe-à-PitrePointe-à-Pitre

    De l'autre côté de la darse le Mémorial Acte entre la mer et des logements sociaux.

    Pointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-Pitre

    Le Mémorial Acte rend hommage aux victimes de l'esclavage, mais visiblement la Guadeloupe a connu d'autres événements douloureux dont je n'avais pas le souvenir.

    Pointe-à-Pitre

    En revenant en ville des maisons colorées rappelant un peu Cuba, qui tentent de mettre un peu de gaité dans une évidente pauvreté. En quittant Pointe à Pitre on traversera de tristes quartiers. Il faudra retrouver la campagne pour voir des maisons plus riches. Et encore j'ai noté une évidente différence de niveau de vie entre une population blanche issue de la métropole et une population noire dont les logements sont souvent assez miséreux.

    Pointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-Pitre

    Place de la Victoire

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    Le marché central tourné vers les épices et les touristes. Les femmes en tenue traditionnelle arrête le chaland à grand coup de "Doudou" chaleureux. J'ai remarqué d'ailleurs que des marques de ce costume traditionnel sont souvent portées même sans lien touristique, comme sur la photo ci-dessous de l'accompagnatrice de la sortie du centre aéré scolaire.

    Pointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-Pitre

    Pointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-PitrePointe-à-Pitre

    Musée Victor Schœlcher instigateur de l'abolition définitive de l'esclavage (mort à Houilles en 1893...)

    Pointe-à-PitrePointe-à-Pitre

     

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    Hôtel St John Perse Quai des Croisières 97110 POINTE À PITRE
    Guadeloupe
    Tél : 0590 82 51 57

    http://saint-john-perse.com/

    Hôtel très bien placé et ...le seul. Accueil sympathique. Chambre correcte.

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  • La Guadeloupe se composent de plusieurs grandes îles dont les principales sont Grande Terre et Basse Terre. Ces deux îles sont séparées d'un très étroit  bras de mer appelé la Rivière Salée. Basse Terre est volcanique et l'ainée des deux îles. Grande Terre, calcaire est venue s'accoler à Basse Terre quelques millions d'années plus tard. Les deux îles n'ont pas beaucoup de points communs.

    Nous commençons par Basse Terre où nous allons passer une petite semaine. Pendant le séjours, nous aurons deux points de chute, une dans chaque île. L'objectif est de limiter le kilométrage. De plus le goulot d'étranglement que représente Pointe à Pitre est sujet à de gros embouteillages.

    Basse Terre est dominée par le volcan La Soufrière à 1400 mètres d'altitude. Pendant tout notre séjour, nous ne verrons pas une fois les sommets. Même si la pluviométrie de la Soufrière est parmi la plus élevée de la région (environ 12 mètres d'eau), nous aurions pu espérer la voir et même y grimper. Mais cela semble être une année atypique avec une saison sèche bien bien humide.

    En venant de Pointe à Pitre pour aller à notre gîte de Bouillante nous prenons la seule route qui traverse Basse Terre et qui s'appelle la route de la Traversée. Faisons simple. Elle passe par l'extrémité nord du parc national et passe un col à 700 mètres. Et surtout elle serpente à travers une incroyable forêt pour nous autres européens: la forêt tropicale humide. Fougères géantes, plantes épiphytes, liane impressionnent même depuis la route. Il y a parait-il plus de variété de plantes en Guadeloupe que dans l'ensemble de l'Europe. A noter que seulement la moitié est autochtone. Le reste est venu avec les différentes vagues migratrices.

    Nous avons faits deux sentiers (traces) et puis c'est tout car le chemin était à chaque fois très glissant et boueux. Pourtant nous avions les chaussures de randonnées et choisi pour commencer des itinéraires sans difficultés. Les racines apparentes et multiples ajoutaient à la difficulté de progression. Nous y avons pris peu de plaisir, d'autant plus que même en sous bois la température est toujours proche de 30°C. Je repensais aux films Mission et Aguirre. Il parait que c'est exceptionnel et que tout cela aurait du être sec.

    Forêt TropicaleForêt TropicaleForêt TropicaleForêt TropicaleForêt TropicaleForêt Tropicale

    Nous avons fait le tour du Grand Etang. La plus grande étendue d'eau douce de la Guadeloupe. Cela m'a rappelé un peu une randonnée en Mauricie en beaucoup plus chaud et les moustiques en moins. Ha oui les moustiques...et bien nous n'en avons pas vu beaucoup. Nous avions pris nos précautions: répulsif, imprégnation des vêtements, plaquettes insecticides à l'appartement. Mais indépendamment de cela, nous avons vu beaucoup moins qu'au Québec par exemple.

    Forêt TropicaleForêt TropicaleForêt TropicaleForêt TropicaleForêt TropicaleForêt TropicaleForêt TropicaleForêt Tropicale

    Nous avons vu quelques oiseaux (cf section oiseau) et peu car la forêt est très dense. Le seul mammifère que nous ayons croisé est une mangouste indienne et très discrète.

    Cet animal a été introduit au 19ème siècle pour combattre les rats qui faisaient des dégâts dans les champs de canne à sucre. Conclusion: elle a bien proliféré; les rats qui subsistent sont arboricoles; il n'y a plus de serpents et pas mal d'oiseaux, de batraciens et de reptiles souffrent.

    Forêt Tropicale

     

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  • En cette première semaine notre base est à Bouillante, plus précisément dans un gite au dessus de la plage de Malendure. Cela grimpe dur pour y arriver et il vaut mieux couper la climatisation de notre petite voiture. En haut la vue est superbe avec ambiance tropicale garantie. Face aux Ilets Pigeons plein ouest, en allant tout droit on arriverait au Honduras.

    Malendure

    Et les couchers de soleil vus de notre terrasse. Une vraie carte postale.

    MalendureMalendure

    A cette endroit, il y a des gites visiblement tous tenus par des métropolitains venus pour certains passer une retraite tranquille et chaude.

    En bas le front de mer le long de la nationale (il y a quatre nationales en Guadeloupe) est moins reluisant.

    Malendure

    Avant d'aller à la plage je vais vous présenter quelques animaux qui entourent notre habitat. Et quand je dis qui entourent, ils sont parfois dedans.

    Le plus impressionnant, l'iguane vert originaire du continent et qui a pris la place de l'Iguane des Petites Antilles en grand danger. C'est lui qui nous accueillit au gite.

    Malendure

    Le Colibri Falle-Vert toujours sur la même branche et son copain plus petit, le Colibri Huppé sur le même arbre un peu plus loin.

    Colibri Falle-vert (Green-throated Carib)Colibri Huppé (Antillean Crested Hummingbird)

    Deux oiseaux effrontés qui raffolent des fruits, graines et de la confiture du petit déjeuner.

    Le Sucrier à Ventre Jaune et le Sporophile Rougegorge qui accompagnaient tous nos repas.

    Sucrier à Ventre Jaune (Bananaquit)Sporophile Rougegorge (Lesser Antillean Bullfinch)

    Enfin deux reptiles de petites tailles que l'on retrouve partout, même pourquoi pas dans une valise, qui sont de redoutables prédateurs du moustique.

    Le Mabouya domestique est un gecko originaire d'Afrique et qui sort la nuit

    Malendure

    Enfin un lézard Anolis endémique de la Guadeloupe. On le voit partout. Il grimpe, saute et sait changer de couleur en fonction de l'humeur. Enfin il en existe en Guadeloupe de nombreuses sous espèces avec des parures différentes. Localement on l'appelle le Zandoli.

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    Malendure est une plage mondialement connue par les amateurs de plongée. C'est une plage sur la mer des Caraïbes avec ses cocotiers et la forêt tropicale en arrière plan. Elle n'est pas très grande et le sable est volcanique, c'est à dire noir. Mais la mer est à cet endroit une réserve naturelle et les fonds peuvent réserver des surprises comme des raies ensablées au bord de la plage.

    MalendureMalendure

    A cette saison (mars-avril), les tortues vont venir pondre sur la plage (parmi les baigneurs?) et nous avons eu la chance de les voir paisiblement brouter les fonds herbeux.

     

    MalendureMalendureMalendureMalendure

     

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    Gite Bajapo Morne Tarare - MALENDURE 97125 - BOUILLANTE

    http://amivac.com/location_vacances.asp?cli=3664&mb=2

    Malendure

    Le frigo est plein pour le petit déjeuner. Accueil sympathique. Vue sur la mer des Caraïbes. Tous commerces à proximité

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